Créer un objet d’édition en collage
Campus BRASSART Grenoble

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Premier séminaire de nos étudiants en 2e année de la filière Design Graphique et Digital, la création d’un objet d’édition est un exercice pédagogique incontournable à l’école de design graphique BRASSART. Focus sur le travail de nos étudiants Grenoblois sur ce projet haut en couleurs.

Le séminaire « Édition et Volume » s’est déroulé sur ce mois d’octobre pour l’ensemble des étudiants en 2e année de la filière Design Graphique et Digital, et ce sur nos 14 campus à travers la France. Cette année, nous vous proposons de découvrir les réalisations de plusieurs de nos étudiants de l'école d'illustration graphique BRASSART Grenoble qui ont eu une imagination débordante !

C’est sur trois semaines que les étudiants, futurs designers graphiques, ont réalisé un objet d’édition : un livret de 16 pages avec couverture et quatrième de couverture, afin d’illustrer une nouvelle d’Italo Calvino, au choix parmi trois différentes. Auteur italien disparu en 1985, il explorait à travers ses oeuvres le néoréalisme, le récit fantastique, la satire ou encore le conte philosophique : de quoi laisser le champ libre à nos étudiants en terme de création !

Hamza a choisi d’illustrer la nouvelle « La Pluie et les Feuilles ».

Motivé par le mouvement punk, il puise également son inspiration auprès de l’esthétisme de Yungblud ou encore des Sex Pistols, et a utilisé des techniques d’affichage comme l’entassement ou la déchirure mais a aussi repris des éléments du street art contemporain.

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Différentes contraintes étaient tout de même imposées à nos artistes designers en herbe, car même s’ils étaient libres dans les choix de mise en page, ils devaient néanmoins respecter les conventions d’édition établies mais aussi répondre à des objectifs pédagogiques. Le livret devait ainsi être constitué de 16 pages dont une couverture, et devait également comprendre six illustrations réalisées avec le technique du collage. Cette dernière invitait les étudiants à l’explorer de façon plastique, c’est-à-dire non-numérique, en dehors bien sûr de l’étape de post-production une fois les collages effectués.

Maïa, étudiante en école de design graphique s’est penchée sur la nouvelle intitulée « Lune et Gnac » en découpant et déchirant des journaux et magazines.

Elle a également intégré des bandes de scotch représentant le côté urbain de l’oeuvre, ainsi que des formes colorées et rectilignes. Ses inspirations sont allées de Barbara Kruger à Laurent Valera et passant par Hanna Hoch.

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Plusieurs impératifs concernant la technique du collage attendaient nos étudiants en formation de design graphique et digital. Ils pouvaient ainsi agglomérer leur propre matière en la sélectionnant où ils le souhaitaient : magazines, images personnelles, livres, éléments glanés… certains ont même utilisé la plaquette de présentation de l’école du design graphique BRASSART ! Libres d’ajouter d’autres éléments plastiques, les retouches de peintures, l’ajout de matière ou encore l’usage de la photocopieuse étaient ainsi autorisées. Agglomérer, découper, assembler, composer… pour finalement scanner son collage final dans le but de l’intégrer à la mise en page du livret.

Lucie a été inspirée en lisant la nouvelle « La Pluie et les Feuilles » pour réaliser son livret.

À travers des illustrations poétiques en collage mais aussi en broderie, elle a utilisé des teintes douces et nostalgiques et mis en avant les différences de textures et les imperfections pour représenter la lutte entre la ville et la nature.

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Après avoir observé les différents objets d’édition et les spécificités de chacun, les étudiants ont choisi et analysé le texte qu’ils souhaitaient mettre en page. Cela leur a permis de passer à l’étape de conception et de direction artistique à travers la création d’un moodboard, du chemin de fer et du travail de la couverture. Suite à cela, ils sont passé à la pratique graphique avec la création du document sur le logiciel InDesign, la réalisation des illustrations, puis la fabrication de leur livret.

Émilie a choisi la nouvelle « Lune et Gnac », et l’objectif était pour elle de représenter la gêne qui en ressort.

Les néons évoqués dans l’oeuvre sont ainsi représentés par des formes colorées et anguleuses, inspirées du style de Kosuke Kawamura. En contraste, la ville est matérialisée par des couleurs ternes, et les personnages de la famille sont en superposition et transparence dans des teintes orangées, plus chaudes et lumineuses.

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Les étudiants grenoblois de l’école de design graphique BRASSART ont fourni un travail riche et très inspirant, et nous ne doutons pas qu’il sauront faire preuve du même enthousiasme pour leurs futurs séminaires !

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